Le diagnostique , le Bac

Nous sommes à un mois du bac. Le moi de mai. Mes premières épreuves commencent dans trente jours. Je devrais préparer mes oraux, finir mes projets d'art, faire mes dernières fiches de révision. Mais non. 
Je suis assommée par la fièvre constante, je sens un poids qui m'écrase les poumons et la gorge, je suis pliée de douleur. Et mon moral est au plus bas. 
                         " Bats toi" me disais-je.  
Mais mon corps venais de m'envoyer au tapis. Je vivais entre l'angoisse de ne pas réussir mes épreuves, de ne pas pouvoir présenter quelque chose de bien aux oraux d'art, d'être bête devant ma copie, de la laisser blanche... J'étais fatiguée. Mon corps ne me répondais plus. J'ai plus d’espoir, plus de courage, plus de force. 
Les quelques fois où je vais en cours, j'étais rarement attentive. Je me battais contre la lourdeur de mes paupières c'était une des seules choses que je faisais. 

Fin du mois, les premiers oraux commencent : langues et art. J'avais même pas prit la peine de finir mes fiches, je savais d'avance que c'était fichu pour moi. Pourtant j'ai l'impression que certaines épreuves oral se sont assez bien passées. Je demande si les examinateurs, n'ont pas eu pitié de mon teint blanc, de mes cernes et je ne sais quoi.   

Une fois tous ça de passer c'est au tour des épreuves écrites : philo, histoire , littérature, langues, histoire de l'art. Sauf qu'un énorme imprévu c'est glissé dans le programme du bac : une hospitalisation le dernier jours de cours. Soit, le dernier jours où avec mon groupe de copines, on se voyait pour la dernière fois, dans la même classe. A la clef, il y avait, une biopsie et un scanner. 

Une semaine plus tard, vient, les grosses épreuves. Je fais ce que je peux devant les grande feuilles blanches à petit carreaux. La fatigue me fait faire quelques boulettes presque impardonnable: comme ne pas mettre le bon numéro pour que les examinateurs puissent m'identifier lors de la correction. Je me sens presque bête devant ma copie. Des choses étudiées , parfois revisées... Je suis incapable de les re-sortir. Je pars dans l'optique de faire comme je peux et tempis si c'est nul ou hors sujet. 

Deux semaines d'examen, passées dans les doute d'être malade ou pas, d'avoir quelque chose de grave.  
Puis, c'est tombé.  





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