L'aprés

  J'ai décidé d'aborder , "une phase" que tout malade traverse:  
                                  L’Après Cancer 

 J'ai entendu, lu, toutes sortes de choses sur cette phase. J'ai compris que c'était une transition difficile pour beaucoup de personnes. 


   1: On se sent seul.
Oui, c'est une certitude. On passe du jour au lendemain, aux petits soins des assistants médicaux,  notre petite bulle, au monde qu'on avait délaissé. Pour ma part, je suis sortie de l'autogreffe et le lendemain, j'étais seule chez moi. Au départ, ça fait presque du bien de plus être surveillé toutes les deux heures, mais au bout d'un moment, c'est un silence qui pèse. Même si, je me plaignais de ma vie rythmée par l'hôpital, c'était quand même un quotidien, une chose à laquelle on s'habitue tant bien que mal. 
Une fois que cette petite fourmilière n'est plus présente, il y a un manque. C'est un sentiment qui a duré le temps de ma convalescence ( trois mois).  

  J'ai eu un très grand réconfort à retrouver une vie "normale". J'avoue avoir légèrement abusée. Enfin , je veux dire par là, que faire la fête jusqu'à cinq heure du mat', trois semaines seulement après mon autogreffe n'était surement pas recommandé. Mais c'est pas tous les jours qu'on peut avoir un déguisement cool de moine Shaolin au carnaval... 
  2: La dépression 
Heureusement je n'y ai pas cédé. Mais beaucoup tombent en dépression après la maladie. C'est vrai, on pleur beaucoup , on se demande ce qu'on va faire de notre vie... On a pas d'horizon, pratiquement pas de projets , car le seul qu'on avait ,était notre notre guérison. On a envie de rien, j'ai eu envie de rien faire. Puis la fatigue est toujours pesante, faut pas croire. 
Aussi, les médicaments du genre " pour voir la vie en rose" " anti-douleur" et "somnifères" s'arrêtent. C'est comme ça qu'on se retrouve à réfléchir sur le sens de notre vie, les yeux grands ouverts à quatre heures du matin !
J'ai dis non à cet engrenage. La plupart des choses citées au dessus, j'y suis passée ( sauf que j'ai pas pleuré). Je trouvais ça dommage, de sortir d'une maladie pour en tomber dans une autre.  Alors, j'ai fais une liste. Simple, banale, sur un papier. Et je me suis questionnée. 
A mon rythme j'accomplie plein de choses. Je n'ai pas encore le recul sur ce qu'il vient de se passer ( j'ai que six mois de rémission, faut pas abuser non plus hein). Mais je suis bien dans ma tête. Je n'ai eu recours à aucun psy pendant ni aprés la maladie. Je n'en ressentais pas le besoin. Mais beaucoup ont besoin de parler.  C'est traumatisant un cancer. C'est vrai,  plus les mois passent, moins votre entourage veut en entendre parler. Pour eux la page est quasiment tournée. Mais peut être pas pour vous, pour moi. Alors souvent, le soir, je fais des flash back. Comme un devoir de mémoire.  

   Encore une fois, j'ai abusé. J'ai eu besoin d'acheter tout ce qu'il me plaisait. J'ai vraiment eu envie de me faire plaisir, et en prime je me disais " je le mérite" . J'avoue avoir vraiment craquée, je vais bientôt pouvoir payer le café aux livreurs. 
J'ai fais ma petite thérapie de mon coté, et ça a porté ces fruits.  

   3: L'angoisse
A peine après avoir entendu le mot "rémission", une angoisse est née dans ma tête. "Ça peut revenir !"  
Encore une fois, le traumatisme revient. Oui ça fait peur de devoir tout refaire : retourner à l’hôpital, être relié à une pompe qui bipe souvent...ECT. 
J'y pense à chaque fois qu'une partie de  mon corps me démange. 
On est tous en alerte, face aux signaux de notre corps : on panique, on stresse... 
Il y a rien à faire, juste  attendre, se faire une raison, vivre sa vie.  
 Je garde au fond de ma tête que, c'est possible, ça peut recommencer. Alors je profite de cette nouvelle vie, " au cas où" elle s'arrête subitement, comme la première fois. 

   4: la période de "transition"
Une phase dans laquelle je suis ( je pense.) 
Dans cette période, il y a deux écoles : ceux qui sont pour fumer la vie des deux côtés. Ils ont un crédo bien connu " il faut bien mourir de quelque chose non ?".  
   Et il y a les prudents : ceux qui passent au bio, deviennent sportif et ne vivent que pour leur santé. ( Ok, c'est caricaturé) 
Je comprends les deux avis et, je trouve les trouve légitimes. 

   5: La culpabilité. 

Ce sentiment qu'on est pas tous égaux devant la maladie ? " pourquoi moi je m'en suis sortie ?" " pourquoi pas les autres ?" 
Je trouve ces questions, ces sensations là, "bizarres". Je m'explique. Au début de la maladie, on passe par la colére, la haine et la question obligatoire " pourquoi moi?". D'un coup, nous sommes obnubilés par nous même.
Par contre quand c'est fini, notre regard, se jette sur les autres. Enfaîte, je trouve ça fascinant, comment les gens changent après la maladie. 
Je me souviendrais toute ma vie, de cette discussion avec, cette dame dans ma chambre. Elle me disait " Ne t'attache pas aux gens qui sont soignés ici". Je savais bien pourquoi elle me disait ça. Pourtant, j'ai pris le risque . Elle m'avait fait rire,rassuré et m'avait dis que j'étais une chanceuse. Elle trouvait injuste, que les jeunes soit malades. Mais elle aussi souffrait. Je m'en suis  voulut, qu'on eu pas la même chance toutes les deux. Mais que voulez vous faire ? de la même façon que notre famille, on est tous impuissants face à la maladie, même celle des autres. Je pense qu'on a pas d'autre  choix que de faire et de vivre avec. 
Je les garde tous en mémoire, tous ceux qui nous ont quitté, parce que c'est la seule chose que je puisse faire. Je garde une belle image d'eux. 

   Je finirai par vous dire que, l’après Cancer n'a pas été le plus dur pour moi. Ce qui a fait de cette passe, un moment banal, c'est qu'on ne m'a pas traité comme une nana qui vient d'être malade. On m'a laisser respirer comme j'en avais envie, même si mes parents se sont beaucoup fait violence. 
Je me suis aussi encrée dans la tête que le pire était derrière moi.  
  Moi aussi je me suis fais violence, j'avance sans vraiment oublier ce que je viens de traverser. Tout ce que je veux c'est qu'on soit fière de moi, et qu'on se dise " Cette nana là, elle m'impressionne".   

Vous connaissez Rose Magazine ? une revue trés bien faite sur le "cancer au féminin": plein d'astuces, des renseignements utiles, et des témoignages !! http://www.rosemagazine.fr/sous-categorie/cheveux-ou-pas





Commentaires

  1. Je ne sais pas si mon témoignage peut vous intéresser et vous encouger, mais considérez que je suis encore vivant après quelque 18 ans (avec un second cancer et d’autres risques). Dans les années 2001, à l’époque de mon lymphome qui était devenu agressif, la littérature médicale indiquait que le lymphome, surtout indolent, était incurable ; j’ai encore vu une telle affirmation récemment sur certains sites. À l’époque, encore, mon « cas » apparaissait exceptionnel, mais je pense qu’aujourd’hui les chances de guérir sont encore meilleures. Le lymphone est certainement curable pour plusieurs personnes. À mon avis, et selon mon expérience, la meilleure voie pour la guérison est de vivre intensément une forme d’amour, si c’est possible évidemment. L’amour donne l’espoir, et l’espoir donne la vie.
    https://gabriel-escalmel-essais.com/
    gabffl@videotron.ca

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  2. Je souhaite partager avec vous tous comment le Dr Itua m'a sauvé la vie avec ses puissants médicaments à base de plantes. On m'a diagnostiqué un cancer de la bouche / des ovaires dont je souffrais depuis 5 ans sans aucun traitement positif jusqu'à ce que mon fils vienne à moi à l'hôpital J'étais allongé sur mon lit en train de mourir en attendant que Dieu appelle mon nom pour le rejoindre au paradis.
    Mon fils était tellement excité le jour même où il a rencontré le Dr Itua sur Blogspot, nous avons décidé de l'essayer, alors que nous, les Américains, avons tellement peur de faire confiance aux Africains, mais je n'ai vraiment pas le choix de choisir la vie entre les deux. pour le Dr Itua Herbal Medicine, dieu souriant, il était un homme bon avec un don divin. Le Dr Itua nous a envoyé le médicament à base de plantes c'était trois bouteilles. Je le prends pendant trois semaines comme instructeur et ces remèdes à base de plantes me guérissent, guérissent mon cancer de la bouche / de mon ovaire complètement Je vis depuis 9 mois maintenant avec une vie en bonne santé et plus de symptômes.
    Je sponsorise le Dr Itua lors d'un séminaire sur le brevet dans Advert on Cancer auquel mon fils participera également. Un autre brevet, le Dr Itua, a été guéri de toutes sortes de maladies humaines, même si vous êtes malade d'une maladie comme l'épilepsie, le cancer du sein ou la prostate. , Cancer de la gorge, cancer de la thyroïde, cancer de l’utérus, fibrome, angiopathie, ataxie, arthrite, cancer du cerveau, vih ,. Cancer vaginal, herpès, cancer du côlon-rectal, maladie chronique. Scoliose latérale amyotrophique, tumeur cérébrale, fibromyalgie, toxicité de la fluoroquinolone, myélome multiple, tachymathérapie, leucémie, leucémie, cancer du foie,
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